Je lis quasi-exclusivement des comics de super-héros mais Babyteeth ayant eu de bons premiers retours, j’ai tenté l’aventure… et je ne le regrette pas !
L’histoire est racontée par une jeune fille, Sadie, qui a eu un enfant alors qu’elle n’avait que 16 ans. Problème : celui-ci déclenchait des séismes à chaque contraction de la mère et semble disposer de caractéristiques disons, étranges, comme sa façon de se nourrir… Un vrai petit démon, au demeurant assez inoffensif pour le moment, qui attire l’attention d’un groupe occulte, la Silhouette, bien décidé à l’éradiquer avant qu’il ne grandisse et ne sème le chaos.
Une tueuse est alors envoyée sur les traces de Sadie. Heureusement celle-ci peut compter sur l’aide de sa soeur, Heather, du genre badass, et de son père, ancien soldat. Mais il y a aussi d’autres créatures qui suivent la piste du bébé, y compris un sorcier ambigu qui vient aider la famille de Sadie…
Le scénario de Donny Cates se révèle malin (uh uh !) et plein de rebondissements, avec des personnages bien campés et attachants. Il parle ici de relations mère-enfant, des parents un peu perdus lorsque leur premier enfant naît, et bien sûr ménage ses effets pour une histoire qui lorgne vers la magie et l’occulte. Le tout avec un humour cynique très réjouissant.
Les dessins de Garry Brown sont assez gras et épais, et gagneraient à plus de finesse, mais ils collent bien à l’atmosphère de la série, ainsi que les couleurs de Mark Englert, majoritairement dans les tons sombres.
Assurément une série à suivre, dont le premier tome se termine sur une envie de connaître rapidement la suite des péripéties de la jeune maman et de son (futur) infâme rejeton. un bon choix issu du catalogue Aftershock, dans une belle édition chez Snorgleux Comics.
Ce volume comprend les 5 premiers épisodes ainsi que de très nombreuses variant covers (présentées en miniatures).
D’autres avis : Comics have the power – …
The Power Zone 
Les bons échos, dont le tien, me donnent vraiment envie de le découvrir même si les graphismes ne sont pas ceux que je préfère…
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C’est vrai que les graphismes sont un peu le point faible, amis on finit par s’y faire, je trouve. Et puis les personnages prennent vraiment le dessus, donc…
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