Après une saison 1 remarquée, Frank Castle fait son retour sur Netflix pour une seconde et dernière saison. En effet, on a appris quelques temps après la diffusion que Netflix ne donnerait pas de suite, annulant les dernières séries Marvel qu’elle n’avait pas encore stoppées, sur fond de guerre avec Disney et sa future plate-forme.
On pensait que le Punisher ferait une petite pause après sa lutte contre Billy Russo mais l’accalmie est de courte durée. Tandis qu’il compte fleurette à une jolie barmaid dans un petit bar de campagne, une jeune fille se fait suivre agresser par des agents surentraînés. Castle décide de l’aider et se retrouve entraîné dans une vraie guerre, avec mercenaires, mafia russe et autres fanatiques religieux mêlés de politiciens véreux. Il faut dire que ce que possède la jeune roublarde est explosif. Castle fait alors appel à l’agent Madani et revient à New York. Ce qui tombe plutôt bien (pour l’histoire !) puisqu’il va croiser la route de Russo.
Gravement perturbé, partiellement amnésique, le maniaque s’enfuit de l’hôpital en kidnappant sa psychiatre et se lance sur les traces de Castle, pour comprendre ce qu’il lui est arrivé et les raisons de son visage défiguré (enfin, pas tant que ça, hein, dommage !). On retrouvera dans l’histoire l’ami Curtis et même Karen Page, échappée de la série Daredevil le temps d’un épisode.
Décidément, la tranquillité fuit Castle, qui est parfois en plein doute existentiel et se rend compte qu’il n’est finalement pas fait pour la paix, n’ayant aucun scrupule à supprimer ceux qui le méritent – selon ses critères. Une belle brochette de personnages accompagne cette saison. Billy Russo, de plus en plus cinglé, reconstruit sa vie lucrative de criminel en récupérant des anciens soldats paumés. Sa psychiatre, la jolie Dumont, joue un jeu trouble. Madani, à fleur de peau, ne rêve que de vengeance, Curtis d’aider son ami même s’il réprouve ses actions. Et enfin les interactions avec la jeune Amy apportent des moments d’humour et font ressortir le bon fond de Frank et son côté paternel, même de façon fugace. Celui-ci, blessé et perdant des litres d’hémoglobine à chaque épisode, ou presque, se rétablit toujours rapidement, un vrai miracle ! Et on le verra enfin arborer son costume mythique de façon prolongée.
Alors, comment est cette saison ? Hélas, à l’instar des autres séries Marvel sur Netflix, elle est trop longue et étire ses intrigues. Celle liée à la traque de Pilgrim n’est pas toujours passionnante et celui-ci, comme Amy, est souvent poussé de côté, au profit de l’histoire liée à Russo, omniprésent et plutôt convaincant dans son genre. Dommage que le scénario nous entraîne dans une romance à la Harley Quinn, assez peu crédible et pleine de clichés. Quant à Madani, son air énervé en permanence finit par… énerver !
Reste le charisme intact de Jon Bernthal qui porte l’ensemble, et la jeune Giorgia Whigham qui lui apporte un contrepoint rafraîchissant et bienvenu. Avis mitigé donc, pour cette ultime saison chez Netflix, espérons revoir le personnage (et peut-être l’acteur dans le rôle) à l’avenir.
C’est bien, je suis rassuré, j’ai presque eu peur que cette saison ne coche pas la case « ne pas savoir passer à autre chose et réutiliser continuellement les mêmes méchants ». >.<
Je la regarderai peut-être un jour, par principe, pour boucler la boucle, mais c'est assurément loin d'être une priorité. ^^
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En même temps, c’est le Punisher, hein^^
Mais c’est vrai que Russo y est très présent, du coup ça ressemble un peu trop à la première saison de ce point de vue là.
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