Alors que son partenaire, le héros Red Cowl, a été abattu à ses côtés lors d’une parade, son acolyte Flyboy se retrouve bien désemparé. Difficile d’exister quand on a été dans l’ombre d’un grand super héros ! C’est une lente plongée dans le désespoir et la perte de repères à laquelle nous convie Joseph Michael Straczynski. Avec un héros ridicule et pathétique, qui ment et essaye de se forger une nouvelle identité, avant de devenir la risée du pays, et de sombrer encore plus dans un gouffre sans fond. Amoureux d’une super vilaine en quête de vengeance qui le manipule sans vergogne, les deux compères uniront leurs forces et feront tomber tous les tabous.
Si le premier tombe s’intéresse surtout aux états d’âme de Flyboy, le second trace un chemin sanglant quand il découvre (spoiler) que son ancien partenaire a menti à tout le monde et coule une retraite dorée ! Le scénario nous fait alors revenir sur des événements passés et le lecteur va de surprises en surprises tandis que plus rien ne peut retenir les criminels.
L’histoire, auto-contenue dans ces deux tomes, se terminera en une apothéose funeste dont on peut parfois rêver chez les majors qui ne s’y risquent guère (sauf dans des univers parallèles à la Injustice par exemple).
Je ne suis pas trop fan du dessin de Tom Mandrake, classique mais qui manque parfois de finesse, on peut cependant passer outre ce léger défaut pour se régaler de cette histoire jubilatoire où, pour une fois, les gentils ne gagnent pas à la fin et où il est bien difficile de savoir qui ment à qui !
The Power Zone 
Ho, je ne connaissais pas 🙂
Ça donne très envie en tout cas, avec en plus JMS, je pense que je vais le lire.
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C’est parfois trash et gore, mais ça change !
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