La SDCC ce sont à la base des comics, même si l’impact des shows TV et du cinéma les a peut être (sans doute) détrônés : on parle plus auprès du grand public des films et des séries, ainsi que des fans qui campent pour assister aux panels, que des comics qui sont souvent à l’origine de tout cela.
Cela se ressent un peu aux panels dédiés qui sont du coup, et c’est tant mieux, assez accessibles, j’ai ainsi pu voir celui de Marvel sur Civil War II et celui de DC sur les séries Harley Quinn et Suicide Squad en étant bien placė et avec des grands noms comme Jim Lee, Amanda Conner, Axel Alonso… Et la partie dédiée aux comics dans l’Exhibit Hall est aussi la plus calme du salon (mais les comics sont une religion et se respectent, isn’it ?).
Pour les lecteurs, il y a cependant de quoi faire pour retrouver des comics de collection, avec des stands très bien fournis (et des prix astronomiques!), et c’est aussi l’occasion de voir de près certains artistes. Que ce soit lors de dédicaces (bon courage pour certains, il faut des heures d’attente pour avoir un autographe – payant bien sûr), ou sur leurs stands, car beaucoup de dessinateurs en ont un et sont parfois très accessibles. Ils vendent alors des prints ou des sketchbooks, dédicacés ou pas selon le prix, et peuvent aussi réaliser des commissions. Un bon business pour arrondir les fins de mois. Et même sans faire la queue on peut parfois approcher assez pour une photo…
J’ai apprécié (et je l’ai dit sur Facebook -follow me !), de voir Jim Jeung qui, voyant que je voulais le prendre en photo, a carrément pris la pose, ou encore Simone Bianchi avec qui j’ai pu discuter un peu d’Italie/Toscane d’où il travaille.

Et serrer la main de Mike Mignola ou voir de près Arthur Adams, Jason Aaron ou Bruce Timm, c’est quelque chose !


